Les vacances c’est comme une belle descente, c’est toujours trop court et à peine les a-t-on entamées qu’elles sont déjà terminées… pour ne laisser au final que les impressions ressenties et cette sensation grisante de liberté qui est tellement agréable. Mais finalement, c’est peut-être ça qui nous motive à pédaler encore et encore, pour aller d’une descente à l’autre…
L’Ecosse à vélo, c’est beau! (…surtout avec autant de soleil!)
Alors qu’on s’attendait à passer la moitié de nos vacances sous la pluie, la météo a choisi de nous surprendre et de nous offrir ce qu’elle a de meilleur pour notre séjour dans les Higlands. Ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre, au contraire!
A part la pluie qui nous a fait faux bon, on a eu droit à tout ce qu’on connait de l’Ecosse, c’est-à-dire des Nessie dans tous les coins, des pubs chaleureux et animés, de la bonne bière, du Fish&Chips, des habitants aimables et sympas avec un accent délirant, des châteaux (mais pas le moindre fantôme), des vaches avec des coupes de hippies, des paysages somptueux, des Lochs en veux-tu en voilà, des cornemuses, des kilts avec ou sans slips dessous (je me suis pas amusé à vérifier) et j’en passe.
Ce qu’on connaît par contre peut-être moins de l’Ecosse c’est l’étroitesse de certaines de ses routes (du moins le long de la côte nord-ouest) et la forte pente de ses (très!) nombreuses montées et descentes, le peu de place pour les vélos dans ses trains, la force du vent qui arrive à nous souffler dessus de face quelque soit la direction qu’on emprunte, les agréables senteurs des nombreuses fleurs au bord de la route, le nombre d’endroits où l’on peut boire le thé et manger des gâteaux, la propreté des campings, le confort des Youth Hostels et surtout la férocité des midges!
Des monstres par millions!
Si il y a une chose que j’ai sous estimée avant de partir, c’est bien les midges. Les midges ce sont des petites mouches minuscules qui se délectent de notre sang et qui pullulent sur la côte ouest. Considérées isolément, elles sont innocentes, une chiquenaude et on les oublie. Mais le problème c’est qu’elles ne sont jamais seules. Elles adorent se retrouver pour se taper des festins et c’est en général en essaims de plusieurs millions qu’elles vous fondent dessus, le soir quand vous avez envie de manger tranquillement ou le matin quand vous sortez de la tente avec les yeux encore tout collés.
Contre ces bêtes il n’y a qu’une solution, il faut se préparer. Anti-moustique efficace (de préférence acheté sur place et adapté à ces petits monstres énervants), vêtements couvrants aux heures critiques et je ne saurais que trop vous conseiller l’achat d’un filet pour vous protéger le visage. Vu d’ici ça peut donner envie sourire (c’est l’effet que ça m’a fait) mais je vous assure que c’est un achat que vous ne regretterez pas. Heureusement que ces bestioles ne sévissent pas partout et pas tout le temps - elles disparaissent par exemple quand il y a du vent - parce que quand elles sont là, elles sont VRAIMENT là.
Mis à part les midges, le bilan de ces quinzes jours à vélo en Ecosse est plus que positif. C’est un pays qui se prête merveilleusement bien à la pratique du cyclotourisme, que ce soit avec une tente (comme nous), en auberges de jeunesse (le réseau est dense et certaines sont incroyables - je pense notamment à Carbisdale Castle) ou en Bed&Breakfast. Le seul regret étant le coût de la vie qui y est si élevé (parole de Suisse!), sinon je crois que j’y retournerais cet automne.
Note aux participants du concours
J’avais promis un tirage au sort à mon retour, je vais le faire, comme prévu. Je vais aussi envoyer les bons de réduction à tous ceux qui ont participé, laissez-moi juste le temps de reprendre pied et de régler le gros de mes affaires. C’est promis, dès que j’ai terminé tout ça je m’y atelle! C’est fait!
2 commentaires
Marrant ce terme de "midge" pour cette fameuse mouche plus qu’envahissante et perturbatrice, car en patois ajoulot ça signifie… la merde!
Désolé pour ce commentaire peu "buccolique", mais je trouvait l’analogie assez "intéressante"… ;-)
Ca, ça m’étonne pas. Parce que qu’est-ce qu’elles peuvent être emmerdantes!